Stéphanie Pelaprat a fondé Restopolitan. Avant de connaître la réussite, cette femme au mental d’acier est passée par beaucoup d’échecs...

Parcours emblématique : à la fin, c’est les têtus qui gagnent.

Une seule règle s’impose : ne jamais abandonner. Que faut-il pour être un bon entrepreneur ? Après des années de galères et de désillusions, Stéphanie Pelaprat peut répondre. Un bon chef d’entreprise, c’est quelqu’un qui a connu l’échec.

Le parcours de Stéphanie Pelaprat, embuches incluses, fut escarpé. Un stage pour une maison d’édition à New-York en marketing, des heures passées au rayon « business plan pour les nuls » de la FNAC ; jusqu’à l’idée d’acheter un produit dans un salon pour industriels chinois afin de le vendre : ces lingettes pour se laver les mains se transforment en un échec supplémentaire.

Première phase de l’apprentissage. Lui vient alors l’idée de monter sa propre affaire. Il faut trouver l’idée qui la démarquera des autres. Restopolitain est né. Hélas, malgré un début encourageant, l’entreprise n’est toujours pas rentable cinq ans après sa création ; les dettes s’accumulent, les huissiers la harcèlent.

Se remettre en question : là est la clé.

Elle a 48 heures pour trouver une idée, et trois mois pour la concrétiser. Et voilà : sa carte payante qui offre un repas pour toute réservation avec des restaurants partenaires lui ouvre les portes de la réussite.

Stéphanie Pelaprat tire un bilan contrasté de son expérience. Sans rien regretter : devenir son propre patron n’est pas un long fleuve tranquille. Il y faut du caractère, et oser tirer de ses échecs des enseignements. Il faut aussi accepter le regard de ses proches, car entrepreneur est un métier à risque, et Stéphanie Pelaprat n’a jamais été vraiment prise au sérieux par ses proches. Mais entreprendre, c’est avoir un rêve et se battre pour l’atteindre.

Aujourd’hui, Stéphanie Pelaprat dirige une entreprise de 4 M€ de C.A…. Les échecs l’ont mené à la réussite. Chapeau bas.

Merci à Antoine Deiana de l’IEJ.