Élimination de la violence faite aux femmes

L'oeil de TEDxChampsÉlyséesWomen
// 25 novembre 2015

Continuons de lutter contre la violence faite aux femmes !

Soutenue par l’ONU, aujourd’hui mercredi 25 novembre se tient la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Son origine remonte à 1960, lorsqu’en République Dominicaine les sœurs Mirabal furent assassinées parce qu’elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles de combat pour éradiquer ce fléau qu’est la violence à l’égard des femmes.
Quelques années plus tard, la violence existe toujours. Les sévices infligés aux femmes sont encore nombreux.
Jusqu’à 70% des femmes dans le monde sont confrontées à la violence physique, sexuelle ou psychologique au cours de leur existence.

Les violences faites aux femmes constituent une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans tous les pays du monde. Elles se produisent au foyer, dans la rue, à l’école, au travail, pendant les conflits comme en temps de paix.
Cette violence les prive de leur dignité, porte atteinte à leurs droits fondamentaux et les empêche de réaliser tout leur potentiel.

La violence physique mais également la violence psychologique font partie de ces sévices.
L’une est plus sournoise que l’autre, s’identifie mal mais agit violemment et détruit.
C’est ce que l’on nomme le « harcèlement moral ». Ces agressions relèvent d’un processus de destruction psychologique, ce sont des attaques perverses constituées d’agissements hostiles évidents ou cachés. Par des paroles apparemment anodines, par des allusions, des suggestions ou des non-dits, il est possible de déstabiliser quelqu’un ou même de le détruire, sans que l’entourage intervienne.

Pour lutter et se protéger, de nombreuses associations existent comme l’association Association harcèlement moral stop (HMS), Maison des associations (ASST).
Des livres sont apparus pour détecter, soutenir et s’en sortir comme « Le harcèlement moral » de Marie-France Hirigoyen, Ed. Pocket ou « Le harcèlement moral au travail » de Philippe Ravisy, Ed. Delmas.
Des articles du code civil existent également pour condamner cet acte.

Mais comment rétablir le respect entre les individus ? Où placer la barrière de l’acceptable ?

La violence n’est pas une fatalité et construire une société égalitaire, non violente et non sexiste est possible dès à présent !
Pour cela il faut agir dans les lieux de travail et dans la société. Il faut continuer les campagnes de prévention et de protection.
Agissons tous pour lutter contre cette violence en inculquant également dès l’enfance le respect et l’égalité.

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